Vingt-Sixième ouverture

Il en faut des pas et des détours
pour se sentir à l’aise
dans les vêtements de la joie.

En ce pays obscur qui s’appelle vivre,
en ce cœur, page du vide laissée ouverte, [1]
un ange d’une prodigieuse patience
livre son combat
qu’il sait perdu d’avance.

La clarté des étoiles,
éteintes depuis des siècles,
le guide sans jamais le trahir.

 

[1] Le vers en italique est de Thomas Tranströmer

Tableau de Denise Campillo